Mon histoire est amusante. J'arrivais ce jour là en voiture avec ma femme et mes deux petites filles 3 ans et 7 ans. Internet n'existait pas, les téléphones portables encore moins et la radio
était muette, donc rien ne pouvait nous informer que la route était bloquée pour longtemps. En arrivant au croisement de l'Hôtel de Belledonne, en cette fin d'après midi, j'aperçois en direction
de Bourg d'Oisans une longue file de voitures arrêtées. Intuition masculine, prémonition salutaire, que sais-je ? : grand coup de volant à gauche pour entrer dans le parking de l'Hôtel. "Il vous
reste des chambres ?" "Oui une". Nous avons bien dinés, et passés une bonne nuit quand les autres ont dormi dans leur voiture avec des températures à glacer un esquimau. Le lendemain tout est
rentré dans l'ordre.
Rappelez vous en cas d'avalanche : l'Hôtel de Belledonne peut faire refuge de montagne.
Cyril Grandpierre N°4